Reconnaissance des diplômes: comment s’y retrouver?

Il est évident que lorsqu’un étudiant essaye de choisir son orientation, différents critères entrent en ligne de compte.

A l’EFCDE nous souhaitons être transparent dans ce domaine.

La question de la reconnaissance du diplôme revient souvent, il est donc nécessaire d’en expliquer le fonctionnement.

Quelques pistes de réflexion :

• Un diplôme (ou une formation) n’est pas reconnu d’Etat : L’état ne reconnait pas des diplômes mais des Etablissements (Ecoles). Un diplôme ne peut être QUE : visé, habilité, inscrit ou enregistré !

Très peu d’Ecoles privées sont reconnues d’Etat. Les écoles reconnues d’Etat, c’est-à-dire qui ont été évaluées, par le ministère de l’Education Nationale, sont donc majoritairement des écoles publiques. La délivrance de cette reconnaissance est basée sur la gestion financière, administrative, les locaux, et non pas le contenu des formations proposées.

• Un diplôme peut être visé par l’Etat, c’est-à-dire avoir un visa d’Etat, ce dernier justifie de la qualité de la formation. Le contenu des formations, les jurys d’admission et les commissions délivrant les diplômes sont contrôlés par l’Etat. L’Ecole le délivrant doit d’abord être reconnue par l’Etat.

 

• Un titre (une formation) peut être certifié: enregistré au RNCP (répertoire national des certifications professionnelles qui évalue les titres et certificats d’école qui mènent à un métier). Pour prétendre à un enregistrement au RNCP, il faut que 3 promotions d’une même formation aient eu lieu. La reconnaissance est donnée pour 2, 3 ou 5 ans. Un renouvellement est possible par la suite. Attention ! un diplôme enregistré au RNCP  garantit le niveau de la qualification professionnelle mais pas son niveau académique. Elle ne permet donc pas forcément la poursuite d’études.

Aujourd’hui, l’EFCDE travaille à la reconnaissance de ses titres.

Les programmes, le fonctionnement des examens, la pédagogie ont été conçus sur un référentiel qui se rapproche au plus près des exigences d’obtention d’un titre enregistré.

Notre objectif est de former les futurs professionnels de l’évènementiel : les contenus de nos formations ont donc été pensés pour que nos étudiants intègrent par la suite le marché du travail de la manière la plus sereine possible.

EFCDE- « D’où vous est venue l’idée de créer une école ? »

Une rétrospection sur nos propres expériences professionnelles et personnelles, des rencontres et des échanges avec des annonceurs, des agences, et des prestataires sur le terrain ou lors de salons professionnels, une veille évènementielle, une prise de connaissance de plusieurs rapports du ministère de l’économie, des finances et de l’emploi, un examen détaillé des missions et compétences recherchées par les recruteurs sur plus de 5 000 annonces d’emplois au cours de ces 24 derniers mois, ont contribué à la création de l’EFCDE et de ses programmes pédagogiques. Mais pas que !

 D’une étude de marché « classique », notre enquête de terrain est devenue bien plus que ça. Ce qui devait être un travail de 6 mois s’est transformé en véritable étude sociologique de 2 ans ! 

Certes, s’interroger sur les besoins et les mutations de la profession, en consultant des directeurs mais aussi des personnes de terrain, ceux qui vivent de l’évènementiel, était incontournable mais une autre problématique, et non des moindres, s’imposa à nous : les étudiants.

Au-delà de ce statut « passe-partout » qu’on leur attribue, ces « étudiants », qui sont-ils ? Comment perçoivent-ils le système éducatif et leur préparation à la vie active ? A quel type de société devrons-nous les préparer ? Comment apprend-on aujourd’hui ? Qu’attendent-ils de l’apprentissage et de la vie en général ?

Plus que des mots, les chiffres* sont là :

 En France, tous milieux professionnels confondus :

• 86 % des embauches se font en CDD pour 14 % en CDI
• D’ici 2020 (donc demain !), 40% des travailleurs seront des indépendants.

En France, les étudiants d’aujourd’hui :

• 70% font voler en éclats le mythe d’une société méritocratique, ils ont le sentiment que la société française ne leur donne pas les moyens de montrer ce dont ils sont capables.
• 77% estiment que dans la vie, on ne peut s’en sortir sans solidarité
• 75% seraient tentés de s’installer à l’étranger
• 65% des étudiants d’aujourd’hui sont voués, une fois diplômés, à des métiers qui n’ont même pas encore été inventés

Cette dernière statistique obligerait les écoles à faire preuve de créativité pour repenser l’ensemble des cursus scolaires et de leurs systèmes de formation ! La situation d’aujourd’hui doit nous amener à réfléchir comment transmettre le milieu du travail actuel aux générations suivantes tout en s’adaptant à la modernité de la société et aux mutations du marché.

« Bousculer les codes aujourd’hui pour mieux affronter demain»

 

La tendance est à la flexibilité, à la polyvalence, à l’innovation et au nomadisme. Et ce, encore plus dans le milieu de l’évènementiel ! Comme l’a dit récemment l’écrivain Ross Perlin : « la traditionnelle question « quel métier faites-vous ? » tend à être remplacée par « sur quoi travaillez-vous en ce moment ? ».

Désormais pour tirer son épingle du jeu et avoir un profil séduisant auprès des recruteurs, l’étudiant doit être à la pointe de sa profession s’il veut pouvoir se vendre. Se perfectionner sur telle ou telle compétence, avoir une ouverture d’esprit sur le monde, un goût pour la culture, ne pas avoir peur du changement, développer une réelle adaptabilité dans un environnement en constante évolution, savoir se remettre en question, apprendre sans cesse ! Allier compétences professionnelles et développement personnel sont les qualités que le recruteur recherche!

De ces constats, l’EFCDE s’est construite et nos objectifs avec :

• créer une école qui répondrait à la fois aux réels besoins de la filière, trop d’écoles forment à l’évènementiel à coups d’options, c’est en réalité un milieu qui doit être appréhendé de façon globale.
• encourager nos étudiants à devenir acteurs de leur formation, et ce, en proposant une pédagogie participative et expérientielle à travers des espaces de coworking, des workshops, des « campfire », des projets communs avec d’autres écoles afin de développer une solidarité inter-cursus et de mettre en place des projets innovants
• pousser les étudiants à s’ouvrir au monde, à la culture, et à la créativité
• proposer des spécialisations adaptées aux missions et compétences recherchées par le marché actuel
• accompagner les étudiants dans leur développement personnel et gagner en autonomie
• leur faire découvrir le métier, mais aussi les manières de vivre, de travailler, de penser à l’étranger …

Car nous en sommes convaincus, la génération du futur est celle du NOUS par-delà nos frontières !

 

* chiffres INSEE, étude « Génération Quoi », étude DARES

 

Festival Tropisme 2016

Du 22 mars au 8 avril, venez découvrir le festival qui concilie cultures populaires et numériques à travers des installations ludiques, des expérimentations culinaires, des ateliers d’éveil aux technologies, des conférences, des concerts en image, des projections en musique et de grandes fêtes éclatées dans plusieurs lieux de la ville.

Le collectif Scale vous permettra de poser un autre regard sur la relation entre le son et les arts visuels.

Société organisatrice: http://www.illusion-macadam.coop/

Site officiel du festival: http://www.tropismefestival.fr/tropisme2016/pratique

 

EFCDE : naissance d’une nouvelle école d’événementiel

L’EFCDE, École Française des Créateurs et Décorateurs d’Événements, ouvrira ses portes à Montpellier à la rentrée 2016. Un objectif : former des professionnels créatifs, innovants et opérationnels par un enseignement artistique et technique, le tout en intégrant des compétences transversales comme le marketing, le juridique, ou encore les langues.

Travailler dans l’événementiel fait rêver… Ce n’est pas par hasard si ce secteur qui semble rassembler créativité, festivités, contacts humains et diversité des missions attire autant de jeunes. De l’autre côté du miroir, loin des paillettes, que l’on soit chargé de communication, de production ou de logistique, les professionnels vivent l’expérience autrement. En effet, avec un secteur d’activité qui ne cesse de muter, les bagages pour intégrer, exercer puis évoluer dans le milieu, demande de plus en plus de compétences complémentaires. C’est ce que propose de combler l’EFCDE, nouveau venu dans les écoles d’événementiel.

 

En savoir plus: http://www.studyrama.com/formations/specialites/evenementiel/actualites/une-nouvelle-ecole-d-evenementiel-va-ouvrir-ses-portes-101936

« Le secteur de l’évènementiel n’est pas bouché, il faut juste la formation adéquate » – Entretien avec l’EFCDE

Anne-Claire Couillard, directrice associée de l’EFCDE (Ecole Française des Créateurs et Décorateurs d’Evènements), a plus de 7 ans d’expérience dans l’évènementiel privé et d’entreprise en tant qu’organisatrice. Désireuse de transmettre son savoir-faire à la nouvelle garde, elle créée l’EFCDE avec Audrey Jennequin, également issue du monde de l’évènementiel. Nous avons décidé de lui poser quelques questions qui reviennent sur les attentes et objectifs de son école.
Propos recueillis par Guillaume-Karl Bonthoux

 

Pourquoi une école d’évènementiel ?

Aujourd’hui l’évènementiel a énormément évolué. A l’EFCDE, nous parlons DES métiers de l’évènementiel. Pour travailler dans l’évènementiel, il faut être capable d’intervenir à chaque stade du projet ou de comprendre les rouages pour intervenir à un stade précis. Le bachelor de l’EFCDE est intitulé « créateur et décorateur d’évènements » : nous formons les acteurs de l’évènementiel de demain. A la sortie de la formation, ils sauront organiser et scénographier un évènement de A à Z.

Quels profils d’étudiant recherchez-vous ? Pour quels contenus d’études ?

Pour toutes les candidatures, nous ne nous arrêtons pas à un CV, une lettre de motivation ou un bulletin d’inscription. Ce qui nous intéresse ce sont les personnes qu’il y a derrière ! Nous recherchons des étudiants dynamiques, travailleurs, motivés, créatifs !
Nos programmes, toujours axés sur l’évènementiel, abordent au cours des trois années du bachelor des matières essentielles : marketing, management, communication, scénographie, pilotage de projet, gestion et réalisation technique et logistique, culture générale et de l’évènementiel, développement personnel.
En 4e année, les étudiants ont le choix entre 4 spécialisations dans des domaines porteurs : évènementiel du luxe, évènementiel touristique et culturel mention sport, évènementiel touristique et culturel mention tourisme d’affaires, scénographie évènementielle.
Une 5e année est proposée, tournée exclusivement vers l’international

 

En savoir plus: http://www.studyrama.com/formations/specialites/evenementiel/3qa-anne-claire-couillard-directrice-associee-de-l-101944